Un franc-maçon qui souhaite intervenir en loge place sa main en équerre sous sa george afin de maîtriser symboliquement sa parole (Gravure du XIXe siècle © Rue des Archives)
source : http://www.dinosoria.com/franc-maconnerie.htm
Il était une fois un petit avocat franc maçon à Aurillac
qui malgré les lignes de conduite maçonnes empreintes d’idéal « la franc maçonnerie travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. » se comporte comme un petit intriguant de bas étage, toujours prêt à fomenter un coup fourré.
Avec ses amis maçons, il fait concocter des jugements qui arrangent les petites confréries maçonnes aurillacoises. Il est avec ses frères (le président de la chambre des métiers, le président du tribunal de commerce, l'ancien maire d'Aurillac, le nouveau maire d'Arpajon sur cére, le syndicaliste ex président des prud'hommes, le géant de la jardinerie Cantalienne, l'ancien magnat du BTP, l'assureur conseiller municipal, le marchand de frites Americaines, le bouda directeur d'hypermarché, l'ancien directeur de clinique millionaire (123), etc) toujours prêt a défendre leurs petits intérêts personnels.
Pour la moralité, ses actions vont à l’encontre de ses préceptes.
Pourtant il a prete serment
L’appartenance à un ordre d’avocats impose une éthique exigeante. Le serment des avocats provient d'une ordonnance du 23 octobre 1274 de Philippe III le Hardi.
Le serment :
« Je jure, comme Avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».
Ce serment que prête l’Avocat avant d’exercer sa profession est le fondement de sa déontologie.
Cette éthique ne se limite pas au cercle de l’exercice de la profession, elle s’étend à toute la vie de l’Avocat.
Celui-ci ne cesse pas d’être Avocat dans sa vie privée.
L’ensemble des règles déontologiques est codifié par le Règlement Intérieur de chaque Barreau.
Un magistrat ou un avocat Franc Maçon c'est une personne qui a prêté deux serments. Un serment de faire appliquer le droit, et le serment d'entraide avec les autres Francs Maçons.
Donc dans un dossier où il y a une partie Franc-Maçonne et une partie qui n'est pas Franc-Maçonne, le magistrat s'il est sincère normalement doit se départir du dossier.
Il doit dire non, je ne veux pas juger ce dossier-là.
Mais s'il ne l'est pas ou s'il considère que son serment maçonnique n'est pas un problème...
Et bien ça pose un problème de véritable impartialité.
L'Italie et l'Angleterre, pour des raisons diverses, l'Italie parce qu'il y a eu la Loge P2, l'Angleterre parce que traditionnellement c'est une terre de Franc Maçonnerie, ont mis en place des registres pour que les Francs-Maçons ou les fonctionnaires de police se dévoilent; en France ce n'est pas encore d'actualité…
Cela ne peut pas rentrer dans le cadre de la vie privée, puisqu'il y a incompatibilité déjà pour commencer entre deux serments. Il serait tout à fait normal qu'en justice une partie demande à l'autre si elle est Franc-Maçonne ainsi qu'au juge, car sinon le jugement rendu ne pourrait que violer l'article 6 de la Convention européenne des Droits de l'homme. Beaucoup de victimes comprendront ainsi pourquoi il ne peuvent gagner leur procès contre les professionnels du bâtiment, comme les architectes et les promoteurs.
Tant que la liste de leurs membres ne sera pas publiée, comme cela a été fait à l'étranger, la suspicion existera. Si les loges ne veulent pas le faire, c'est qu'elles ont des choses à se reprocher
commentaires
Jean-Louis 03/07/2012 18:56
christian guittard 04/07/2012 14:30
inconnu15 03/07/2012 09:44
christian guittard 03/07/2012 14:18